› Lacapelle-Marival 29 Villeréal 24 : LE MATCH
Les Villeréalais ont sans doute livré à Lacapelle-Marival leur plus gros match de la saison et prouvé que leur place en haut du tableau nest pas usurpée. Ils ont rivalisé physiquement dans le combat, opposé une défense sans concession et marqué deux essais...
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C'était sans compter sur l'arbitre qui, à lui seul, a fait la différence ! On comprend leur déception. Mais dans ce match de très bon niveau, Mauvrit et ses copains devront tirer profit de plusieurs erreurs qui leur coûtent - aussi - le match. Entre autres un manque récurrent de concentration dans les moments clé.
« Nous viendrons sans pression ! » avaient-ils annoncé. Mais dès l'entame - excellente ! - on comprit que les Villeréalais avaient amené les fûts dans la soute du bus car, sur le coup d'envoi botté par Benji, ils mirent les gaz sur les locaux. Et il y eut de la mousse : Nicolas et Marsault mettaient la manette à fond. Derrière Miossec tranchait dans la viande et se faisait intercepter à trois foulée de la ligne. Pimpin Duluc relançait pour Jibé Bernard lancé plein fer, stoppé au pied des perches malgré le soutien de Dastic. Nicolas en remettait une couche, et Duluc servait sa tournée générale grand côté jusqu'à Damien Boursinhac qui trinquait avec la ligne. La pression était chaude. Getto d'un drop avait déjà tutoyé de peu les pagelles (8e), mais c'est Mauvrit qui ouvrait la marque. 
La réaction n'allait pas se faire attendre. L'alignement des Lotois pondait une cocotte annonçant qu'ils entendaient faire donner leur moyens physiquessupérieurs (Gros N°1 et 3, grands N°4 et 5, immense N°8). Leur pilier gauche, au ras, sur lescinq derniers mètres fit voler le rideau villeréalais pour un essai qui était transformé pendant que Mauvrit faisait Jésus.
Il n'y avait pas eu de round d'observation. Lacapelle-Marival appuyait sur l'accélérateur pour confirmer. Une combinaison 8-9 fournissait un bon ballon au 14 qui était repris de justesse. Mais les Villeréalais ne se laissaient pas impressionner. Le jeu se déplaçait sur l'autre aile. Les Jaune et Bleu disputaient tous les ballons. Pimpin Duluc était broyé dans le regroupement dans lequel Nicolas Chenu plongeait pour conquérir le ballon. L'empoignade était brulante et pourtant, Auzeral, au soutien, choisissait de couper au beau milieu de la fournaise. Mystifiant, la défense lotoise, le pilier villeréalais s'échappait sur 25 mètres et marquait.
L'USV avait repris l'avantage. Le pied de Getto et celui de Mauvrit repoussait systématiquement toutes les velléités capelaines, mais, sur un renvoi, les Villeréalais s'affichaient aux abonnés absents. Absence coupable : Landes, l'excellent ailier local résistait au plaquage, raffutait un second défenseur, prenait l'intervalle à l'intérieur et s'imposait physiquement aux deux derniers défenseurs. Les Lotois exultaient mais ils se mettaient à la faute et Benji, juste avant les citrons, recollait au score (12-11).
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Dès la reprise, Lacapelle remettait du bois dans la chaudière. Ça chauffait pour l'USV au pied de son piquet de coin. Plus malin, le capitaine Lotois piquait la gonfle dans les pieds de la mêlée villeréalaise et pointait sans que l'arbitre n'y trouve à redire ! L'USV accusait le coup. On subissait. On était inquiet. Mais Benji veillait. D'un drop de 35 m il fouettait le moral de ses troupes qui repartaient de plus belle. Jusqu'à ce formidable essai de Fornasier, initié par Duluc au ras de sa mêlée, prolongé par Sam Nicolas. L'ailier villeréalais, traçait sa route dans la mitraille, effaçait 2 puis 3 adversaire et pointait. Mauvrit transformait. Les Jaune et bleu exultaient. Leur adversaire accusait le coup. Le temps pour Toby Jones de s'échapper sur 30 mètres et d'être stoppé à trois foulées des pagelles (59e). Deux minutes plus tard, l'arbitre faisait un carton. Non, deux ! La suite on vous l'a racontée...
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